Sommaire du journal N°33 - Juin/Juillet 2000
Chers lecteurs,
Nous payons cher le prix de nos inconséquences. Et demain, nos enfants consacrerons une partie de leur vie à réparer les dégâts que nous avons occasionnés à notre environnement. Nous avons cru, en effet, que la nature était tellement généreuse qu'on pouvait la malmener au gré de nos besoins. On a ainsi encouragé l'agriculture et l'élevage intensifs qui ont déversé des millions de tonnes de nitrates, de lisiers, etc. Résultat, il faut maintenant construire des usines de traitement des eaux, au coût énorme, pour simplement pouvoir boire de l'eau potable.
De la même façon, depuis un siècle, on a tellement "torturé" l'Arve, que son lit de 600 mètres, à Chamonix entre la mairie et le téléphérique de l'aiguille du Midi, n'est plus que de 80 mètres. Les premières mesures pour éviter que l'Arve ne se venge de nouveau, comme il y a quatre ans, coûteront 800 millions de francs.
On peut ainsi multiplier les exemples où l'on a oublié le principe de précaution.
Ce principe, de la même façon, a été occulté dans la construction des tunnels, et il continue de l'être. On lira, dans ce journal, les conclusions du rapport parlementaire qui estime que seule une véritable galerie de secours peut assurer la sécurité dans le tunnel du Mont-Blanc. Or, elle n'est pas prévue dans les travaux de réfection qui vont commencer. Pas plus que n'est prévu le ferroutage dont on parle depuis des décennies.
Sous la pression des évènements et de l'opinion publique, on commence seulement à l'évoquer.
Les Suisses, eux, l'ont fait.
Nous payons cher le prix de nos inconséquences. Et demain, nos enfants consacrerons une partie de leur vie à réparer les dégâts que nous avons occasionnés à notre environnement. Nous avons cru, en effet, que la nature était tellement généreuse qu'on pouvait la malmener au gré de nos besoins. On a ainsi encouragé l'agriculture et l'élevage intensifs qui ont déversé des millions de tonnes de nitrates, de lisiers, etc. Résultat, il faut maintenant construire des usines de traitement des eaux, au coût énorme, pour simplement pouvoir boire de l'eau potable.
De la même façon, depuis un siècle, on a tellement "torturé" l'Arve, que son lit de 600 mètres, à Chamonix entre la mairie et le téléphérique de l'aiguille du Midi, n'est plus que de 80 mètres. Les premières mesures pour éviter que l'Arve ne se venge de nouveau, comme il y a quatre ans, coûteront 800 millions de francs.
On peut ainsi multiplier les exemples où l'on a oublié le principe de précaution.
Ce principe, de la même façon, a été occulté dans la construction des tunnels, et il continue de l'être. On lira, dans ce journal, les conclusions du rapport parlementaire qui estime que seule une véritable galerie de secours peut assurer la sécurité dans le tunnel du Mont-Blanc. Or, elle n'est pas prévue dans les travaux de réfection qui vont commencer. Pas plus que n'est prévu le ferroutage dont on parle depuis des décennies.
Sous la pression des évènements et de l'opinion publique, on commence seulement à l'évoquer.
Les Suisses, eux, l'ont fait.
Pays du mont Blanc
- Le lent sauvetage de l'Arve
- Début des travaux de nettoyage du tunnel
- Brèves
- Une association pour la carte d'hôte
Chamonix
- Grands-Montets : pas de prolongation de convention
- La découverte du Mont-Blanc par les cartographes
- Brèves
Les Houches
Saint-Gervais
Les Contamines-Montjoie
Megève
Combloux
Sallanches
Chronique de la montagne
Chronique juridique
Environnement
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Courrier des lecteurs
Suite à l’article sur le nouveau refuge du Goûter, paru dans le Journal des Propriétaires du pays du Mont- Blanc n° 107 (octobre-novembre 2012), M. Raymond Courtial, vice-président de la FFCAM, a tenu à apporter les précisions suivantes.
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