Sommaire du journal N°23 - Octobre/Novembre 1998
Chers lecteurs,
Les lois Deferre sur la décentralisation, qui transféraient des pouvoirs jusqu'alors dévolus à l'Etat aux collectivités locales et territoriales, étaient proprement révolutionnaires. Ainsi, pour la première fois, des élus locaux et régionaux pouvaient réellement décider de l'avenir de leurs territoires. Le problème est que les organismes de contrôle, comme par exemple les Chambres régionales des comptes, ont mis un certain temps à se mettre en place et à être opérationnelles, et que, pendant ce temps, certains élus peu scrupuleux ont abusé de cette liberté toute neuve. Mais le vrai handicap est surtout venu des fonctionnaires de l'Etat qui n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs.
C'est ainsi que l'Etat propose à la commune de Chamonix de lui acheter à un prix ridiculement bas des terrains bordant la nationale. Il y a là comme une forme de mépris.
Mais le comble est que des rapports commandés par l'Etat et l'Europe confortent nos élus nationaux et nos fonctionnaires dans l'idée que le trafic et la pollution engendrés par le tunnel du Mont-Blanc ne sont pas suffisamment alarmants pour s'engager, dès à présent, dans le ferroutage. Là encore, au mépris des avis des élus locaux.
Il est temps qu'un juste équilibre s'instaure entre les collectivités et l'Etat sans que – et c'est encore un autre problème – le pouvoir judiciaire vienne se poser en arbitre.
Les lois Deferre sur la décentralisation, qui transféraient des pouvoirs jusqu'alors dévolus à l'Etat aux collectivités locales et territoriales, étaient proprement révolutionnaires. Ainsi, pour la première fois, des élus locaux et régionaux pouvaient réellement décider de l'avenir de leurs territoires. Le problème est que les organismes de contrôle, comme par exemple les Chambres régionales des comptes, ont mis un certain temps à se mettre en place et à être opérationnelles, et que, pendant ce temps, certains élus peu scrupuleux ont abusé de cette liberté toute neuve. Mais le vrai handicap est surtout venu des fonctionnaires de l'Etat qui n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs.
C'est ainsi que l'Etat propose à la commune de Chamonix de lui acheter à un prix ridiculement bas des terrains bordant la nationale. Il y a là comme une forme de mépris.
Mais le comble est que des rapports commandés par l'Etat et l'Europe confortent nos élus nationaux et nos fonctionnaires dans l'idée que le trafic et la pollution engendrés par le tunnel du Mont-Blanc ne sont pas suffisamment alarmants pour s'engager, dès à présent, dans le ferroutage. Là encore, au mépris des avis des élus locaux.
Il est temps qu'un juste équilibre s'instaure entre les collectivités et l'Etat sans que – et c'est encore un autre problème – le pouvoir judiciaire vienne se poser en arbitre.
Chamonix
Les Houches
Saint-Gervais
- Eau : nouveau recours
- Inquiétudes pour le domaine Bettex-Mont-d'Arbois
- Captage du Prarion ,La commune contre-attaque
Les Contamines-Montjoie
Megève
Combloux
Sallanches
Portraits
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Courrier des lecteurs
Suite à l’article sur le nouveau refuge du Goûter, paru dans le Journal des Propriétaires du pays du Mont- Blanc n° 107 (octobre-novembre 2012), M. Raymond Courtial, vice-président de la FFCAM, a tenu à apporter les précisions suivantes.
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