Surfréquentation du mont Blanc : «Ne mélangeons pas les problèmes»
A la suite de la décision prise en préfecture d’envoyer des gendarmes sur les deux voies d’accès les plus courues au mont Blanc – la voie royale à Saint-Gervais et la voie des trois monts via le Col du Midi – (cf. en pages Saint-Gervais), Eric Fournier a tenu à apporter certaines précisions, même si le dispositif a été voté à l’unanimité le 15 mars dernier.
«Dans la vallée, nous sommes partisans d’une montagne qui reste un espace de liberté. Ce qui ne signifie pas que l’on peut y faire n’importe quoi sur un plan environnemental. Notre approche est globale et liée à la pratique de l’alpinisme dans tout le massif. Ce n’est pas en mettant des gendarmes qu’on règle tous les problèmes de sécurité. Il y a certes beaucoup de monde sur la voie normale du mont Blanc, mais cet itinéraire n’est pas représentatif de l’ensemble des pratiques de l’alpinisme. Il y a donc des sensibilités différentes liées à des situations différentes. Ne confondons pas la problématique environnementale et la problématique sécuritaire. Moi je suis partisan d’une action concernant le respect de l’environnement mais pour ce qui concerne le volet sécurité, la prévention et l’information restent essentielles même s’il y a toujours mieux à faire. En la matière, il est primordial que nous travaillions collectivement et internationalement sur cet aspect sécuritaire. Je ne suis pas convaincu que l’image d’une verbalisation à 4 000 m soit la bonne solution.»
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