Sommaire du journal N°34 - Août/Septembre 2000

Chers lecteurs,

L'an dernier, au mois d'août, 14 000 personnes ont été dénombrées, en une seule journée, dans le massif du Mont-Blanc. Et il y a de fortes raisons de penser qu'il en sera de même cette année. Un chiffre affolant qui conduit à se demander s'il ne faut pas restreindre l'accès à la montagne. D'autant plus que la courbe des secours grimpe vertigineusement : 566 secours cet hiver, 20% de plus que l'hiver précédent.
Les autorités locales et nationales ont beau appeler à la prudence, les conseils et recommandations ne suffisent pas à convaincre les inconscients qui croient, en outre, que leur téléphone portable est la bouée de sauvetage à toutes leurs imprudences.
Le Sivom du Pays du Mont-Blanc a le mérite d'exister, certes, mais il n'a pas l'efficacité qu'aurait une communauté de communes ou un pays, appuyés financièrement par l'Etat et la Région. Ce qui permettrait sans doute à l'association Mont-Blanc Culture, et à d'autres, de bénéficier d'une véritable politique culturelle.
A ce propos, notons que la volonté de scission de quelques Fayerands est quelque peu anachronique et laisse d'ailleurs la majorité de la population du Fayet indifférente.
Déplorons encore que l'instruction du drame du tunnel n'avance pas plus rapidement. Le magistrat est bien seul et les autorités italiennes, après les françaises, ne semblent pas vouloir lui faciliter la tâche. Les travaux, eux, vont plus vite que l'instruction et, au train où vont les choses, ils seront peut-être terminés avant que les causes de la catastrophe soient clairement établies et les vrais responsables désignés.