Sommaire du journal N°27 - Juin/Juillet 1999
Chers lecteurs,
Un de nos abonnés nous écrit :«Nous comptons tous à Chamonix sur vous afin qu'il soit bien dit, dans votre journal, et en première page, que le dernier camion à avoir emprunté le tunnel du Mont-Blanc l'a fait le 24 mars 1999 !» Voilà qui est fait. Mais nous ne croyons pas, hélas, que ce souhait devienne une réalité, pour les raisons suivantes :
– les habitants de la Maurienne se mobilisent parce qu'ils sont excédés du surplus de trafic que le tunnel du Fréjus ne peut raisonnablement absorber;
– la solution préconisée d'un tunnel ferroviaire entre Le Fayet et Morgex n'absorberait qu'une petite partie du trafic et, cela, dans le meilleur des cas, dans un délai de cinq ans;
– la construction d'un second tunnel du Mont-Blanc, qui doublerait l'actuel, en mettant les camions sur une voie ferrée, nécessiterait, outre d'énormes investissements, au moins 15 ans de construction, et ne suffirait sans doute pas à absorber un trafic qui, dit-on, aura doublé dans 10 ans.
Ajoutons à cela que, en réponse à un autre de nos lecteurs qui proteste contre les lobbies qui essaient d'imposer le ferroutage, le lobby routier est autrement puissant.
La réouverture du tunnel ne pourra être limitée à la seule circulation des automobiles.
Les poids lourds reviendront, malheureusement. Et cela est d'autant plus injuste pour la vallée que ceux-ci , bien loin de favoriser l'économie locale – si l'on excepte quelques stations de carburants, restaurants routiers et autres plates-formes de transport – nuisent à la principale industrie, celle du tourisme.
Inutile de vous dire que nous souhaitons nous tromper.
Un de nos abonnés nous écrit :«Nous comptons tous à Chamonix sur vous afin qu'il soit bien dit, dans votre journal, et en première page, que le dernier camion à avoir emprunté le tunnel du Mont-Blanc l'a fait le 24 mars 1999 !» Voilà qui est fait. Mais nous ne croyons pas, hélas, que ce souhait devienne une réalité, pour les raisons suivantes :
– les habitants de la Maurienne se mobilisent parce qu'ils sont excédés du surplus de trafic que le tunnel du Fréjus ne peut raisonnablement absorber;
– la solution préconisée d'un tunnel ferroviaire entre Le Fayet et Morgex n'absorberait qu'une petite partie du trafic et, cela, dans le meilleur des cas, dans un délai de cinq ans;
– la construction d'un second tunnel du Mont-Blanc, qui doublerait l'actuel, en mettant les camions sur une voie ferrée, nécessiterait, outre d'énormes investissements, au moins 15 ans de construction, et ne suffirait sans doute pas à absorber un trafic qui, dit-on, aura doublé dans 10 ans.
Ajoutons à cela que, en réponse à un autre de nos lecteurs qui proteste contre les lobbies qui essaient d'imposer le ferroutage, le lobby routier est autrement puissant.
La réouverture du tunnel ne pourra être limitée à la seule circulation des automobiles.
Les poids lourds reviendront, malheureusement. Et cela est d'autant plus injuste pour la vallée que ceux-ci , bien loin de favoriser l'économie locale – si l'on excepte quelques stations de carburants, restaurants routiers et autres plates-formes de transport – nuisent à la principale industrie, celle du tourisme.
Inutile de vous dire que nous souhaitons nous tromper.
Pays du mont Blanc
- Le tunnel, poids lourd économique
- Une carte sur la qualité de l'eau potable
- Trois candidats pour une télé locale
- Beau temps, belle mer
Chamonix
- Le garage Arpin rasé ?
- Salle Michel-Croz : On démolit/Brèves
- Un tunnel pour dériver l'Arve
- Hiver difficile pour la faune sauvage
Les Houches
Saint-Gervais
- Le Pos sera arrêté fin juin
- Marché de la patinoire : Le maire relaxé
- Tarifs de l’eau : Deuxième annulation
Les Contamines-Montjoie
Megève
Combloux
Sallanches
Chronique juridique
Histoire
Randonnée
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Courrier des lecteurs
De Mme Sylviane Lefevre [Conches], résidente aux Contamines-Monjoie