Sommaire du journal N°126 - Décembre/Janvier 2016

Au moment où la France est redevenue la première destination mondiale pour le ski avec 54 millions de journées-skieurs l’hiver dernier, les accidents restent encore trop nombreux, les interventions sur les pistes – et les hors-pistes – tournant autour des 

40 000. C’est pourquoi la sécurité en montagne fait de nouveau l’objet d’une campagne officielle du ministère de la Jeunesse et des Sports intitulée «Pour que la montagne reste un plaisir». Les moniteurs de ski participent à la campagne en multipliant les entretiens avec les skieurs sur les règles de bonne conduite à adopter.

 

On peut toujours compter sur Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, pour défendre le mont Blanc dont il revendique, à juste titre, une part pour sa commune, la propriété du mont Blanc étant officiellement indivise entre Chamonix, Les Houches et Saint-Gervais pour la France, l’Italie en revendiquant une partie avec Courmayeur. Il s’insurge aujourd’hui contre une émission de télé-réalité de la télévision italienne, diffusée cet automne, ayant pour thème l’ascension du mont Blanc par les candidats, malgré un refus d’autorisation de tournage prononcé avec le maire de Chamonix, Eric Fournier. «En transformant le mont Blanc en studio de télé-réalité, les producteurs italiens ruinent tout le travail de prévention effectué par les autorités françaises et les professionnels de la montagne du Pays du Mont-Blanc.» Et de rappeler la supercherie de l’émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain en 2012, qu’il avait dénoncée, où Michel Cymes et Adriana Karembeu avaient été héliportés au sommet pour ne parcourir que les derniers mètres de l’ascension  !

 

Même ceux qui n’aiment pas le vélo ne manqueront pas de se réjouir de la venue, une nouvelle fois, du Tour de France dans le Pays du Mont-Blanc avec trois étapes à Sallanches, Megève et Saint-Gervais entre le 20 et le 24 juillet. Le Tour de France est en effet une bonne affaire pour les communes qui, certes, déboursent 60 000 euros pour être ville de départ et 100 000 euros pour être ville d’arrivée mais sont largement bénéficiaires grâce aux multiples retombées financières de l’hébergement de la course, de la caravane publicitaire et des dizaines de milliers de spectateurs. Sans compter l’impact télévisuel sur des dizaines de millions de téléspectateurs à travers le monde.

 

Il y a en Haute-Savoie près de 100 000 frontaliers qui travaillent pour la plupart dans le canton de Genève. Or celui-ci a versé cette année aux départements de l’Ain et de la Haute-Savoie quelque 100 millions d’euros. La raison est que les Genevois, pratiquant l’impôt à la source, indemnisent les deux départements et les communes qui supportent les charges d’une population qui habite sur place mais ne rapporte pas de taxe professionnelle – remplacée aujourd’hui par la cotisation foncière des entreprises. Les Genevois versent ainsi 3,5% des salaires perçus par les frontaliers français aux départements de l’Ain et de Haute-Savoie, où ce dernier reverse 60 % de la manne aux communes. Chaque frontalier rapporte ainsi environ mille euros à la commune où il habite.

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