Tempête sur le Mont-Blanc

Pas de mort, pas de blessé mais plusieurs millions de dégâts matériels. C’est le bilan de la tempête qui a soufflé sur le Pays du Mont-Blanc les 28 et 29 avril. Si Saint-Gervais a été touchée, ce sont principalement les communes des Houches et de Chamonix qui ont essuyé les vents les plus violents (140 à 150 km/h) avec à la clé des toitures envolées (dont celles du centre Jean-Franco ou de l’école maternelle Jacques-Balmat), des bâtiments endommagés (patinoire, piscine, etc.), des lignes électriques arrachées et des milliers d’arbres déracinés ou décapités. La C^ie du Mont-Blanc a subi de plein fouet ces événements météorologiques, avec, à l’arrivée, une ardoise de plus de 600 000 €. Des dizaines d’arbres sont tombés sur la voie du Montenvers, dont de nombreux poteaux ont été tordus alors que le refuge de Lognan, lui, se retrouvait privé de toit. Autant de dommages auxquels il convient d’ajouter la perte d’exploitation. Bref, dans toute la vallée, l’addition de ce coup d’Eole a été plutôt salée. Après consultation des services préfectoraux et prise de connaissance des relevés de mesures de vitesse du vent effectués sur site, il apparaît que l’événement, bien que très violent, n’a pas atteint l’intensité requise pour «accéder au rang» de catastrophe naturelle. Un non-classement qui ne sera toutefois pas pénalisant, les dégâts à indemniser étant pour la plupart couverts par le droit commun des assurances (cf. Chamonix et Les Houches).