Megève - N°100 - Août/Septembre 2011

Son nom est Le Même, Henry Jacques Le Même

 

Très attachée à «son» architecte, Henry Jacques Le Même – qui a signé plus de 200 réalisations en fief mégevan, dont les chalets de la baronne Noémie de Rothschild et de la princesse Angèle de Bourbon –, la commune ne manque jamais de mettre l’artiste à l’honneur. Récemment, elle a ainsi procédé au baptême de l’école primaire publique, qui portera désormais le nom d’Henry Jacques Le Même. Un choix qui avait été effectué il y a plusieurs années mais qui n’avait jamais été officialisé. C’est désormais chose faite. «Les enfants ont beaucoup travaillé sur l’œuvre de l’architecte, se réjouit le maire. Il avait non seulement dessiné les plans de l’école publique (maternelle et élémentaire) mais aussi ceux du collège de Rochebrune et de l’école primaire privée (Saint-Jean-Baptiste), qui abrite aussi le cinéma Le Panoramic.» Les 50 ans de la salle seront d’ailleurs célébrés cette année, probablement pendant les vacances de Toussaint.

Et Sylviane Grosset-Janin de souligner l’importance de l’œuvre de Le Même (voir JdP n° 3, 4 et 5 – 1995 – sur Henry Jacques Le Même) et le soin tout particulier que la commune apporte à sa conservation et sa promotion, notamment dans le cadre des enjeux d’urbanisme. Ainsi la revente de l’ancien hôtel L’Alpe Fleurie – une des nombreuses réalisations «HJLM» – a-t-elle été assortie de certaines prescriptions pour garder des éléments de l’architecture. Le bâtiment, fortement dégradé, avait été préempté 400 000 € par la mairie il y a quelques années. «Initialement nous voulions y installer une garderie, rappelle la première élue. Mais comme le premier acheteur – évincé à la suite de cette préemption – avait décidé d’intenter une action en justice pour contester cette DIA, nous avons donc exploré d’autres solutions.» C’est ainsi qu’une garderie a été mise en place au Mont d’Arbois et une micro-crèche dans les locaux de l’école élémentaire.

«Nous avons, pendant longtemps, étudié les autres orientations possibles pour la bâtisse. Mais les difficultés et les coûts étaient énormes pour en faire des logements ou un ERP (établissement recevant du public) aux normes. Voilà pourquoi, au final, nous avons décidé de nous séparer de l’Alpe Fleurie.» Estimé à 3 680 000 € par les Domaines, le bâtiment a donc été revendu à ce prix, agrémenté des 15% de marge de négociations. Une belle opération pour les caisses municipales. L’ancien hôtel devrait prochainement abriter une petite copropriété familiale. 

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Courrier des lecteurs
Suite à l’article sur le nouveau refuge du Goûter, paru dans le Journal des Propriétaires du pays du Mont- Blanc n° 107 (octobre-novembre 2012), M. Raymond Courtial, vice-président de la FFCAM, a tenu à apporter les précisions suivantes.

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