Praz-sur-Arly - N°92 - Avril/Mai 2010
L’or bleu de Praz / Budget 2010 : investissements importants
De Cassioz – sur le territoire mégevan –
à la station d’épuration, voilà le
périmètre sur lequel s’étend la nappe
phréatique praline et cela sur toute la largeur de la
vallée. C’est ce qu’a laissé
apparaître une importante étude amorcée il y a
trois ans par la RDA (Régie départementale
d’assistance, qui réalise des diagnostics des
réseaux d’eau potable) et dont les résultats
viennent d’être publiés. «Au regard de la
rareté de l’ eau et des enjeux de plus en plus forts
en montagne, cette démarche était indispensable,
souligne le maire, Yann Jaccaz. L’objectif était de
mieux connaître nos ressources en eau potable et
de répondre à diverses interrogations : comment la
nappe se réalimente-t-elle ? Est-elle pérenne,
sensible aux intempéries ? L’eau est-elle de
bonne qualité ?...»
Autant de questions qui ont désormais trouvé réponse grâce aux investigations des spécialistes qui ont exploré les entrailles du village en plantant des piézomètres plus ou moins profondément. Ces forages ont notamment permis de connaître la composition du sol, la nature de l’eau mais aussi de voir comment réagissait la nappe face à des pompages forcés (600 m3/ heure). «Nous avons beaucoup de chance d’avoir ce gigantesque réservoir naturel», reconnaît le maire qui met en exergue quelques chiffres-clés : 3,6 milions de m3 pour le volume de réserve, 8 700 m3 pour le flux transitant (le trop-plein) en période de basses eaux et 11 700 m3/jour en période haute ! «Le potentiel est énorme. Les mois les plus chargés de l’année, nous consommons seulement 6 000 m3 par... semaine. Qui plus est, nous nous servons de l’eau de la nappe surtout pendant les saisons touristiques. Le reste du temps, nous utilisons surtout le captage des Combes.»
Rassurée par tous ces résultats, la municipalité va maintenant consulter ses «voisines», moins bien loties, pour voir si des solutions communes peuvent être trouvées en cas de problèmes d’approvisionnement. Une réflexion est également en cours sur l’éventuelle interdiction des forages géothermiques dans le périmètre de la nappe, afin de préserver au maximum cette ressource fragile et éviter tout risque de pollution.
Photo : La nappe phréatique praline s’étend de Cassioz à la station d’épuration.
Les comptes pralins restant sains, pas question pour la mairie d’augmenter la fiscalité directe. Aucun taux ne sera révisé à la hausse en 2010. Côté fonctionnement, les élus misent sur 4 205 000 €, un peu moins que l’année 2009 marquée par d’importantes charges liées aux écritures comptables. Les investissements resteront importants avec un prévisionnel de 8,8 M€ dont 1,9 M€ en «restes à réaliser» (canons à neige, garderie, etc.).
Cette année, une part importante sera consacrée aux travaux de voirie, notamment l’élargissement de la route du Marais, qui permet de rejoindre les berges de l’Arly. Le tracé, qui part de l’église et descend en direction du cours d’eau, sera sécurisé. Un mur de soutènement sera également érigé sur le bas. Sa réalisation sera prise en charge par le promoteur qui a engagé un programme dans le secteur.
Autant de questions qui ont désormais trouvé réponse grâce aux investigations des spécialistes qui ont exploré les entrailles du village en plantant des piézomètres plus ou moins profondément. Ces forages ont notamment permis de connaître la composition du sol, la nature de l’eau mais aussi de voir comment réagissait la nappe face à des pompages forcés (600 m3/ heure). «Nous avons beaucoup de chance d’avoir ce gigantesque réservoir naturel», reconnaît le maire qui met en exergue quelques chiffres-clés : 3,6 milions de m3 pour le volume de réserve, 8 700 m3 pour le flux transitant (le trop-plein) en période de basses eaux et 11 700 m3/jour en période haute ! «Le potentiel est énorme. Les mois les plus chargés de l’année, nous consommons seulement 6 000 m3 par... semaine. Qui plus est, nous nous servons de l’eau de la nappe surtout pendant les saisons touristiques. Le reste du temps, nous utilisons surtout le captage des Combes.»
Rassurée par tous ces résultats, la municipalité va maintenant consulter ses «voisines», moins bien loties, pour voir si des solutions communes peuvent être trouvées en cas de problèmes d’approvisionnement. Une réflexion est également en cours sur l’éventuelle interdiction des forages géothermiques dans le périmètre de la nappe, afin de préserver au maximum cette ressource fragile et éviter tout risque de pollution.
Photo : La nappe phréatique praline s’étend de Cassioz à la station d’épuration.
Budget 2010 : investissements importants
Les comptes pralins restant sains, pas question pour la mairie d’augmenter la fiscalité directe. Aucun taux ne sera révisé à la hausse en 2010. Côté fonctionnement, les élus misent sur 4 205 000 €, un peu moins que l’année 2009 marquée par d’importantes charges liées aux écritures comptables. Les investissements resteront importants avec un prévisionnel de 8,8 M€ dont 1,9 M€ en «restes à réaliser» (canons à neige, garderie, etc.).
Cette année, une part importante sera consacrée aux travaux de voirie, notamment l’élargissement de la route du Marais, qui permet de rejoindre les berges de l’Arly. Le tracé, qui part de l’église et descend en direction du cours d’eau, sera sécurisé. Un mur de soutènement sera également érigé sur le bas. Sa réalisation sera prise en charge par le promoteur qui a engagé un programme dans le secteur.
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Courrier des lecteurs
Michel Clément [Montbéliard], résident à Chamonix et cycliste invétéré, nous a écrit pour nous faire part de son mécontentement eu égard à l’état des routes dans la vallée.