Sommaire du journal N°55 - Février/Mars 2004

Chers lecteurs,

Après le drame, les règlements de comptes... L'instruction de la catastrophe du tunnel est close, on le sait, avec 14 mises en examen mais pour le procès il faudra attendre encore un an. Pourquoi ? Parce que la salle polyvalente de Bonneville où devait se tenir le procès – on attend quelque 200 parties civiles – a brûlé et qu'il faut attendre sa reconstruction. Pour ce qu'on appelle une bonne administration de la justice, qui aurait tenu compte de l'attente douloureuse des familles des victimes, on aurait pu délocaliser le procès. On ne l'a pas fait et on ne peut s'empêcher d'établir un parallèle entre la rapidité de la réparation du tunnel et la lenteur de la construction d'un «palais» de justice.

En attendant les stratégies de défense s'organisent. C'est ainsi que Volvo, qui est mis en examen parce que le fabricant se voit reprocher un défaut mécanique de ses camions qui pourrait être à l'origine de l'incendie, explique que «les moteurs des véhicules peuvent prendre feu. Ils subissent la chaleur, ont des systèmes électriques, des fluides et des matériaux qui peuvent brûler. Il est très important que les infrastructures, comme les tunnels, soient conçues en ayant ce problème à l'esprit.» ! Et la firme suédoise contre-attaque en se retournant d'ores et déjà, non pas contre le constructeur du tunnel, mais contre Michel Charlet ! En lui réclamant 8 millions d'euros...

Le maire de Chamonix, décidément le bouc émissaire de cette catastrophe, est l'objet d'autres demandes d'indemnisation. On comprend l'émotion des élus de la vallée qui rappellent que «le maire de Chamonix avait alerté tout le monde, par une délibération du conseil municipal du 31 juillet 1998, du risque d'accident dans le tunnel», c'est-à-dire neuf mois avant le drame du 24 mars 1999.

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Suite à notre article sur la destitution du Père Vesin à Megève, M. René Stevens de Marignane (propriétaire Saint-Gervais) nous a adressé la remarque suivante.

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