Sommaire du journal N°54 - Décembre/Janvier 2003

Chers lecteurs,

Nous sommes quelques-uns à avoir appris autrefois que le sommet du mont Blanc était à 4 807 mètres. Il a fallu réviser nos connaissances en 1986 car sa hauteur avait grimpé, selon les experts, à 4 808 mètres. Puis, en 2001, une mission savante avait calculé qu'il culminait à 4 810,40 m. Cette année notre belle montagne a perdu près de deux mètres puisque son altitude n'est plus que de 4 808,45 m... Sous les effets conjugués des vents et de la chaleur, dit-on. Les plus pessimistes verront là les prémices d'un réchauffement de la planète.

Toujours est-il qu'on gardera pour nos jeunes têtes – mais les enfants l'apprennent-ils encore ? – l'altitude d'il y a deux ans officialisée par l'Institut géographique national... Au printemps 1998, à cette même place, nous rapportions les jugements contradictoires des tribunaux administratifs de Grenoble et de Bordeaux sur le paiement de la partie fixe de la facture d'eau. Grenoble affirmait, en condamnant notamment Saint-Gervaix et Les Houches, qu'on ne pouvait faire payer cette partie fixe à chacun des résidents d'une copropriété dotée d'un branchement unique. Bordeaux jugeait le contraire. Il a fallu attendre cinq ans pour que le Conseil d'Etat assoie la loi de façon définitive : la partie fixe doit être payée par chaque unité d'habitation que celle-ci ait ou non un compteur individuel. Rappelons que le principe de la partie fixe s'applique à toutes les stations touristiques qui voient des fluctuations importantes de leur population.

L'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année et une très bonne année 2004.