Sommaire du journal N°44 - Avril/Mai 2002
Chers lecteurs,
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous. C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Parmi ceux-ci, les chasseurs du Sud-Ouest qui ont exercé, auprès des gouvernements successifs, une pression politique telle que la France, accusée de traîner les pieds, a été condamnée par la Cour européenne de justice.
Maintenant le temps presse –sous la menace d'amendes considérables – et l'État, après avoir longtemps tergiversé, agit dans la précipitation et contraint les élus locaux à se prononcer sur des sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier. Ce qui suscite l'amertume et la colère de certains élus de la vallée. Car dans le même temps où l'Europe et l'État leur imposent des règles très contraignantes pour protéger leur nature – sur le principe desquelles ils sont d'ailleurs d'accord même si la forme et les modalités leur semblent détestables –, ils les contraignent d'accepter la réouverture du tunnel du Mont-Blanc aux camions, qui entraînera une pollution majeure ! Tout cela montre bien que rien ne peut se faire sans la concertation et, de ce point de vue, nous pourrions prendre des leçons de démocratie chez nos voisins suisses. N'en déplaise au préfet de la Haute-Savoie, qui en tant que représentant de l'État, aurait pu nous épargner ses rodomontades.
On n'a jamais autant pollué que ces cinquante dernières années. Et il est temps de réagir si l'on veut transmettre aux générations futures, au moins en quelques endroits, une nature telle que l'ont connue nos ancêtres ou même seulement les plus anciens d'entre nous. C'est pourquoi le projet européen Natura 2000, qui a pour but de mieux protéger la faune et la flore, ne rencontre qu'une minorité d'opposants. Parmi ceux-ci, les chasseurs du Sud-Ouest qui ont exercé, auprès des gouvernements successifs, une pression politique telle que la France, accusée de traîner les pieds, a été condamnée par la Cour européenne de justice.
Maintenant le temps presse –sous la menace d'amendes considérables – et l'État, après avoir longtemps tergiversé, agit dans la précipitation et contraint les élus locaux à se prononcer sur des sites de protection sans leur donner le temps ni les moyens de les étudier. Ce qui suscite l'amertume et la colère de certains élus de la vallée. Car dans le même temps où l'Europe et l'État leur imposent des règles très contraignantes pour protéger leur nature – sur le principe desquelles ils sont d'ailleurs d'accord même si la forme et les modalités leur semblent détestables –, ils les contraignent d'accepter la réouverture du tunnel du Mont-Blanc aux camions, qui entraînera une pollution majeure ! Tout cela montre bien que rien ne peut se faire sans la concertation et, de ce point de vue, nous pourrions prendre des leçons de démocratie chez nos voisins suisses. N'en déplaise au préfet de la Haute-Savoie, qui en tant que représentant de l'État, aurait pu nous épargner ses rodomontades.
Pays du mont Blanc
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Réouverture du tunnel du mont-blanc : Après les voitures, le retour progressif des camions
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Natura 2000 : le grand malentendu
Chamonix
Les Houches
Saint-Gervais
Les Contamines-Montjoie
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L'opposition ferraille sur le budget
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Restauration des chalets d'alpage : Le préfet saisit le procureur
Megève
Demi-Quartier
Combloux
Sallanches
Passy
Praz-sur-Arly
Chronique juridique
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Courrier des lecteurs
A la suite de l’accident de ski (collision) dont a été victime son épouse, Jean-Louis Mazert, lance un appel à témoignages à travers nos colonnes.