Sommaire du journal N°43 - Février/Mars 2002
Chers lecteurs,
Il y a, à l'ATMB, une incurable culture de l'opacité. On savait déjà que l'État, principal actionnaire, avait placé à la tête de la société d'autoroutes des P-dg grassement rémunérés qui ne se sont jamais préoccupés de la sécurité, que le corps tout-puissant des Ponts et Chaussées avait été gravement défaillant, qu'on avait occulté le rapport parlementaire qui estimait, quelques semaines après la catastrophe, que sans une véritable galerie de secours la sécurité ne pouvait être réellement assurée dans le tunnel... On pourrait multiplier les exemples. Dernier en date : l'ATMB, qui abreuve la presse de communiqués rassurants, a interdit aux journalistes d'assister aux exercices de sécurité !
Tout cela n'est guère rassurant et on comprend que le dernier incident, des fissures dans la voûte et l'effondrement de quelques blocs suffisants pour écraser une voiture, à quelques heures de la réouverture prévue, aient de quoi inquiéter... Pendant que le principe de précaution semble quelque peu malmené dans ce rafistolage du tunnel, c'est pourtant au nom de ce même principe que les fonctionnaires jugent inconstructible une grande partie de Chamonix en invoquant des risques d'inondation qui n'ont pourtant, de mémoire d'homme, coûté aucune vie humaine dans la vallée.
Il est temps que l'administration et les politiques comprennent enfin que le principe de précaution n'est pas à géométrie variable et qu'il doit s'appliquer là où le danger est réel.
Sous les tunnels, par exemple.
Il y a, à l'ATMB, une incurable culture de l'opacité. On savait déjà que l'État, principal actionnaire, avait placé à la tête de la société d'autoroutes des P-dg grassement rémunérés qui ne se sont jamais préoccupés de la sécurité, que le corps tout-puissant des Ponts et Chaussées avait été gravement défaillant, qu'on avait occulté le rapport parlementaire qui estimait, quelques semaines après la catastrophe, que sans une véritable galerie de secours la sécurité ne pouvait être réellement assurée dans le tunnel... On pourrait multiplier les exemples. Dernier en date : l'ATMB, qui abreuve la presse de communiqués rassurants, a interdit aux journalistes d'assister aux exercices de sécurité !
Tout cela n'est guère rassurant et on comprend que le dernier incident, des fissures dans la voûte et l'effondrement de quelques blocs suffisants pour écraser une voiture, à quelques heures de la réouverture prévue, aient de quoi inquiéter... Pendant que le principe de précaution semble quelque peu malmené dans ce rafistolage du tunnel, c'est pourtant au nom de ce même principe que les fonctionnaires jugent inconstructible une grande partie de Chamonix en invoquant des risques d'inondation qui n'ont pourtant, de mémoire d'homme, coûté aucune vie humaine dans la vallée.
Il est temps que l'administration et les politiques comprennent enfin que le principe de précaution n'est pas à géométrie variable et qu'il doit s'appliquer là où le danger est réel.
Sous les tunnels, par exemple.
Pays du mont Blanc
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Réouverture du tunnel différée : Des fissures sur la voûte
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L'immobilier en bonne santé
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Après les Grandes Jorasses, Lionel Daudet part à l'assaut du Cervin
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Brèves
Chamonix
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Les élus refusent le projet de révision du PPR
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Les impôts augmentent de 9,8 %
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Restructuration de la cie du mont-blanc
Les Houches
Saint-Gervais
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Aménagement du centre-ville : Les travaux reprendront en avril
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Rond-point d'accès au casino : le coût de l'aménagement sera supporté par le seul propriétaire de l'établ
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La négociation pour en finir avec les contentieux
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Bellevue-Prarion : l'appel à candidature est lancé
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Megève et Demi-Quartier intègrent le Syndicat d'aménagement du mont Joly/Brèves
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Les finances communales à l'agonie
Les Contamines-Montjoie
Megève
Combloux
Sallanches
Passy
Praz-sur-Arly
Portraits
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Commentaires
Courrier des lecteurs
Suite à notre article sur la destitution du Père Vesin à Megève, M. René Stevens de Marignane (propriétaire Saint-Gervais) nous a adressé la remarque suivante.