Sommaire du journal N°36 - Décembre/Janvier 2000
Chers lecteurs,
Le premier rapport d'expert français sur la catastrophe du tunnel vient d'être rendu public. Ses conclusions sont sévères pour les Italiens. Il ne faudrait pas pour autant que les fautes italiennes n'exonèrent à bon compte les responsabilités françaises. Celles-ci existent puisque le juge d'instruction vient de mettre en examen, entres autres, le directeur technique de l'ATMB. On peut s'étonner que ce soit un employé et non pas son patron, c'est-à-dire le PDG, à qui on demande des comptes. Cela nous rappelle – mais on espère se tromper ici – les multiples affaires de corruption où la Lyonnaise des eaux et l'ex-Générale des eaux ont été mises en cause, il y a quelques années : on n'y a jamais condamné que les employés, les intermédiaires et les politiques corrompus. La justice n'a jamais osé s'attaquer aux vrais patrons, les PDG, à croire que ceux-ci étaient intouchables. Seul un "petit" juge réunionnais avait annoncé qu'il voulait "inculper", comme on disait alors, et mettre à l'ombre dans la foulée l'ex-PDG de la Générale des eaux qui avait jugé plus prudent de ne pas effectuer le déplacement dans l'île ! L'affaire avait fait rire les gens "avertis" et on s'était alors moqué du petit juge. Ainsi est faite notre société. La seule différence, qui n'incite pas à rire, c'est que dans les histoires d'eau, il n'y avait que des gros sous échangés entre corrupteurs et corrompus, ici il y a 39 victimes.
Le premier rapport d'expert français sur la catastrophe du tunnel vient d'être rendu public. Ses conclusions sont sévères pour les Italiens. Il ne faudrait pas pour autant que les fautes italiennes n'exonèrent à bon compte les responsabilités françaises. Celles-ci existent puisque le juge d'instruction vient de mettre en examen, entres autres, le directeur technique de l'ATMB. On peut s'étonner que ce soit un employé et non pas son patron, c'est-à-dire le PDG, à qui on demande des comptes. Cela nous rappelle – mais on espère se tromper ici – les multiples affaires de corruption où la Lyonnaise des eaux et l'ex-Générale des eaux ont été mises en cause, il y a quelques années : on n'y a jamais condamné que les employés, les intermédiaires et les politiques corrompus. La justice n'a jamais osé s'attaquer aux vrais patrons, les PDG, à croire que ceux-ci étaient intouchables. Seul un "petit" juge réunionnais avait annoncé qu'il voulait "inculper", comme on disait alors, et mettre à l'ombre dans la foulée l'ex-PDG de la Générale des eaux qui avait jugé plus prudent de ne pas effectuer le déplacement dans l'île ! L'affaire avait fait rire les gens "avertis" et on s'était alors moqué du petit juge. Ainsi est faite notre société. La seule différence, qui n'incite pas à rire, c'est que dans les histoires d'eau, il n'y avait que des gros sous échangés entre corrupteurs et corrompus, ici il y a 39 victimes.
Pays du mont Blanc
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Tunnel du Mont-Blanc : «C’est pas moi, c’est l’autre !»
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Chronologie des événements issue du premier rapport d’expert sur le drame du tunnel
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Ski : quoi de neuf cet hiver ?
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Les promenades en motoneige interdites/Brève
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Brèves
Chamonix
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Les Huskies au chômage technique
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Travaux de sécurisation au tunnel des Montets
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Sans chirurgie, pas d’urgences et un hôpital en sursis
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Brèves
Les Houches
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Plaine Saint-Jean : 7,2 MF pour la sécurité
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Plus de 110 voies d’escalade
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Une eau très convoitée/Brève
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Courrier des lecteurs
Suite à notre interview de Nicolas Hulot (JdP n° 108), plusieurs d’entre vous se sont manifestés pour dénoncer cette interview qu’ils jugent «non légitime». Nous vous livrons notamment le commentaire de M. Henri Seitz.